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Système d'irrigation pas comme les autres...
#1
Rainbow 
Bonjour à tous

En bon débutant dans le monde du KNX je viens solliciter l’aide des plus avertis sur le choix du matériel afin de concevoir un premier prototype avant la « mise en production », si je puis dire, du système d’arrosage. Je m’explique.

Le système d’irrigation est pensé en un seul circuit entourant le périmètre du terrain (220m en tuyau de 32) et possédant plusieurs « stations » desquelles nous pourrons alors tirer des lignes, des buses, installer des tuyères et autres.
Le but est évidemment de tout centraliser et de piloter, grâce au protocole KNX, l’ensemble de ces stations (ouverture/fermeture et débit), du système de pompage, du niveau de remplissage de cuves, ainsi que d’avoir une visu, à la manière d’un aiguillage de lignes de trains, des débits réels et stations en fonctionnement.

En premier lieu, j’aimerais qu’on puisse me confirmer que ce que je pense du montage en KNX est correct grâce au schéma ci-dessous :

.pdf   Schéma irrigation.pdf (Taille : 49,61 Ko / Téléchargements : 53)

Ensuite, j’aimerais me concentrer sur la « station », afin d'acheter le nécessaire à la confection d’un prototype dont le schéma se trouve ci-dessous :

.pdf   DÉTAIL STATION D'IRRIGATION.pdf (Taille : 41,75 Ko / Téléchargements : 43)

D’après les recherches que j’ai pu faire notamment sur ce forum, les électrovannes qu’on peut trouver n’ont pas de réel retour d’état. C’est pour ça que je souhaite rajouter un débitmètre sur chaque station : contrôler réellement la fermeture ou l’ouverture effective d’une électrovanne et être au courant d'un défaut de cette dernière.



Je suis donc un peu confus sur le matériel et serais bien aise qu'on me vienne en aide !

Si on peut trouver des électrovannes d'arrosage pour un vingtaine d'euros, quel actionneur me permettrait d'actionner à la fois cette électrovanne ainsi que de récupérer l'info d'un débitmètre (et du coup, lequel ?). Comme les station se multiplieront sur le terrain, autant faire efficace et peu cher... Sur ce dernier point, je ferai appel à quelqu'un pour la programmation de cette usine à gaz.

Quelle(s) solution(s) et matériels me recommanderiez-vous pour la mise en place des ces "stations" satellites ?


En vous remerciant pour vos avis éclairés sur le sujets !

Adrien
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#2
Regarde sur le forum par le terme électrovanne.. c’est déjà décrit et ça fonctionne bien chez plusieurs d’entre nous
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#3
Merci ! Je pense que je me suis mal exprimé...
Je pense avoir compris que je peux ouvrir et fermer une électrovanne grâce à un actionneur ON/OFF.

En fait, je cherche à reproduire au mieux (au moins cher) le second schéma et je m'interroge :

1. Est-ce plus intelligent de dédoubler le câble d'alimentation 220V au nombre de station et piloter une électrovanne précise grâce à gros actionneur central (auquel serait relié toutes les stations ainsi que le débitmètre ) ?
Auquel cas, existe t-il des débitmètres pouvant faire voyager l'info de débit à travers les 200 mètres de câble ? Celui-ci pourrait-il fonctionner par exemple ? 
Je pense que cette solution serait la moins onéreuse de toutes car elle m'évite d'acheter 1 actionneur par électrovanne/débitmètre.

2. Si je suis effectivement obligé d'installer dans chaque station un actionneur, lequel puis-je installer pour qu'il puisse à la fois actionner l'électrovanne et récupérer l'impulsion d'un débitmètre bon marché ?


Merci pour ta réponse en tout cas !
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#4
Bonsoir,

Ton réseau est assez classique et le principe est bon au moins pour la partie hydrolique..
L’installation avec 200 m de 32 n’est pas très grande, donc tu ne devrais pas avoir trop de problème de perte de charge en 24v et pas trop de stations (tout dépend du débit de ta pompe).

J’ai fait la même chose sur un terrain de 3,5 hectares avec une cinquantaine de ‘stations’ et pratiquement 2 km de tuyau en 32 ou plus.

Pour l’actionnement, Oui comme dit, regarde sur le forum, cela a été de multiple fois expliqué.

Mais Le principe est simple : un module on/off, un transfo 24v et des électrovannes 24v.
Le plus dur est de bien réussir à assurer une fiabilisation de la connection en hivers comme été qui reste fonctionnel après un gros orage ou après un coup de froid.

Pour un débit mètre sur chaque circuit, très peu d’interet ou pour un coup très elevé (compte un compteur avec contact + un contact sec en entrée par station). Et quid d’une fuite avant électrovanne.De mémoire sur 300 electrovannes, en 10 ans, j’ai du en changer une 10aine.
Le mieux, un debimetre après ta pompe et une comparaison logique en fonction de la consommation théorique suivant les circuits en marche par rapport à la realité.

Pas : bien mettre au sec les modules knx et alim.
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#5
Bonjour,

Merci beaucoup pour ta réponse. 

J'aurais 2 petites dernières questions :

- Actionneur ON/OFF : lesquels as-tu choisis ? Car pour en installer 1 par station ça commence à chiffrer non ? Je ne trouve rien à moins de 100€... Je pense donc en utiliser 1 pour piloter 2 stations à chaque fois puisqu'il y a 2 contacts.

- Si jamais je décide de mettre un débitmètre, un actionneur pourrait-il à la fois actionner l'électrovanne et récupérer l'info d'un tel débitmètre à impulsion ? (de ce type). Sinon, j'ai du mal à trouver un module knx qui puisse faire un tel relevé.
Effectivement si le module et le compteur sont hors de prix, je me rabattrai sur ta suggestion. Le petit problème c'est que si une électrovanne ne se ferme pas correctement, avec le petit débit de la pompe (2m3/h) c'est la pression qui prendra un coup, et donc des zones d'arrosage qui pourraient être potentiellement réduites...

Concernant l'étanchéité, un boitier IP65 sera placé au dessus du regard pour éviter tout problème justement !


Merci à vous  Blush
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#6
Pour l'actionneur, tout est possible :
Actionneur KNX d'electrovanne de chauffage (incluant transfo 24V) reconvertit en actionneur arrosage
Actionneur KNX TOR centralisé avec le nombre de sorties désirées
Actionneur KNX déporté (petit module https://www.eibmarkt.com/cgi-bin/eibmark...ew/N760265)

Pour le débitmètre :
Soit tu as besoin de cette information pour faire des calculs d'efficience de ton puissage ou autre, soit c'est inutile.

La détection de fuite peut etre géré en suivant l'état de ta pompe via module entree 230V ou suivi de consommation KWH. SI la pompe fonctionne sur des créneaux ou l'arrosage est fermé et où personne n'est censé utiliser l'eau du puit, tu lèves une alerte.
Répondre
#7
Bonjour,

A mon avis, il y a déja une confusion dans ton esprit sur comment marche un systeme d'irrigation.

En prenant tes données que tu fournis (200 m lineaire de tuyau de diametre 32), cela correspond à un terraint d'environ 1800/1900 m2.

Ce terrain va etre divisé en differentes zones : Goutte a goutte pour les arbustes/massif, aspergeurs pour une pelouse à l'arriere de la maison, aspergeurs pour la pelouse pour l'avant de la maison. Attention cela n'est qu'un exemple.

Pour prendre l'exemple de la pelouse arriere, tu vas determiner en fonction de ta pression, de ton debit et de ta surface à arrosser (en tenant compte des obstacles) :
1) quels modeles d'arrosseurs enterré il te faut (la portée va de 1 metre à plus de 30 m suivant le modele). exemple : j'ai besoin de 12 aspergeurs
2) en fonction des aspergeurs et suivant ta capacité en eau par rapport aux modeles choisis, combien de réseau (ce que tu appelle station) tu auras. Exemple : Mes caracteristiques de l'eau que je peux distribuer (2 m2 + pression) font que je ne peux mettre que 4 aspergeurs en route (chacun faisant 500 l/heure suivant le fabricant) en meme temps. J'ai besoin de 3 réseaux (3 X 4 = 12)

Chaque réseau étant commandé par une electrovanne, cela te donnera le nombre d'électrovanne que tu auras à commander. ici 3.

Apres cela, tu pourras passer à la partie domotique. --> 3 electrovannes a commander, donc un module TOR a 4 sorties positionné dans la maison avec un transfo 24v adapté à combien de réseau tu peux mettre en route en meme temps (ici 1 seul, donc un tranfo de 1 ampere sera suffisant, une electrovanne consommant 0.75 amp).

Tu fais cela sur l'ensemble de ton installation en prenant bien dans l'ordre et tu calcules tout pour que cela soit optimal.

Pour les module on/off (on parle aussi de tout ou rien (TOR), je ne connais pas de modele qui font On/off et contact sec (préferant séparer les fonctions) mais cela doit exister. Après, il faut voir le prix.
Enfin, pour les modules ON/off, le nombre de sortie vont de 1 a 24 de mémoire. A toi de voir ce dont tu as besoin et de trouver les meilleurs couts (pour info : un 10 sorties Hager est à 330 euros en allemagne, donc 33 euros la sortie, mais il y a plein d'autres marques et d'autres choix moins chers en mieux ou en moins bien).

Bref déja en premier, faire les calculs, voir les distances et voir les pertes de charge en eau et electricité.

Bonne journée.
Répondre
#8
(05/02/2021, 11:30:15)Medbenk a écrit : Pour l'actionneur, tout est possible :
Actionneur KNX d'electrovanne de chauffage (incluant transfo 24V) reconvertit en actionneur arrosage
Actionneur KNX TOR centralisé avec le nombre de sorties désirées
Actionneur KNX déporté (petit module https://www.eibmarkt.com/cgi-bin/eibmark...ew/N760265)

Pour le débitmètre :
Soit tu as besoin de cette information pour faire des calculs d'efficience de ton puissage ou autre, soit c'est inutile.  

La détection de fuite peut etre géré en suivant l'état de ta pompe via module entree 230V ou suivi de consommation KWH. SI la pompe fonctionne sur des créneaux ou l'arrosage est fermé et où personne n'est censé utiliser l'eau du puit, tu lèves une alerte.

Super ce petit actionneur ! Bien moins cher que ceux que j'avais trouvé !

La solution de la détection de fuite dans ce sens me parait effectivement efficace et fiable. Je n'y ai pas pensé car je ne pensais pas utiliser de ballon tampon (pour des questions d'entretien et d'encombrement notamment). Mais effectivement ta solution parait quand même plus simple. Je vais essayer de réfléchir à voir si c'est possible pour moi mais à priori je ne me dirige pas sur cette option.

(05/02/2021, 11:49:59)Octhib a écrit : Bonjour,

A mon avis, il y a déja une confusion dans ton esprit sur comment marche un systeme d'irrigation.

En prenant tes données que tu fournis (200 m lineaire de tuyau de diametre 32), cela correspond à un terraint d'environ 1800/1900 m2.

Ce terrain va etre divisé en differentes zones : Goutte  a goutte pour les arbustes/massif, aspergeurs pour une pelouse à l'arriere de la maison, aspergeurs pour la pelouse pour l'avant de la maison. Attention cela n'est qu'un exemple.

Pour prendre l'exemple de la pelouse arriere, tu vas determiner en fonction de ta pression, de ton debit et de ta surface à arrosser (en tenant compte des obstacles) :
1) quels modeles d'arrosseurs enterré il te faut (la portée va de 1 metre à plus de 30 m suivant le modele). exemple : j'ai besoin de 12 aspergeurs
2) en fonction des aspergeurs et suivant ta capacité en eau par rapport aux modeles choisis, combien de réseau (ce que tu appelle station) tu auras. Exemple : Mes caracteristiques de l'eau que je peux distribuer (2 m2 + pression) font que je ne peux mettre que 4 aspergeurs en route (chacun faisant 500 l/heure suivant le fabricant) en meme temps. J'ai besoin de 3 réseaux (3 X 4 = 12)

Chaque réseau étant commandé par une electrovanne, cela te donnera le nombre d'électrovanne que tu auras à commander. ici 3.

Apres cela, tu pourras passer à la partie domotique. --> 3 electrovannes a commander, donc un module TOR a 4 sorties positionné dans la maison avec un transfo 24v adapté à combien de réseau tu peux mettre en route en meme temps (ici 1 seul, donc un tranfo de 1 ampere sera suffisant, une electrovanne consommant 0.75 amp).

Tu fais cela sur l'ensemble de ton installation en prenant bien dans l'ordre et tu calcules tout pour que cela soit optimal.

Pour les module on/off (on parle aussi de tout ou rien (TOR), je ne connais pas de modele qui font On/off et contact sec (préferant séparer les fonctions) mais cela doit exister. Après, il faut voir le prix.
Enfin, pour les modules ON/off, le nombre de sortie vont de 1 a 24 de mémoire. A toi de voir ce dont tu as besoin et de trouver les meilleurs couts (pour info : un 10 sorties Hager est à 330 euros en allemagne, donc 33 euros la sortie, mais il y a plein d'autres marques et d'autres choix moins chers en mieux ou en moins bien).

Bref déja en premier, faire les calculs, voir les distances et voir les pertes de charge en eau et electricité.

Bonne journée.

Merci encore pour ta réponse et ton temps.


En réalité, je profite qu'une tranchée soit faite sur le pourtour du terrain pour passer les câbles et tuyaux qui formeront les "stations" en attente. Arbitrairement, je veux installer des stations en attente "prête à l'emploi" desquelles je tirerai ce dont j'ai besoin et suivant les calculs que tu décris. Effectivement, les choses sont faites un peu à l'envers... Le jardin n'étant pas fini, je ne sais pas exactement quel type de matériel je vais utiliser pour quel type de végétaux et donc je ne peux pas faire de calculs très précis pour l'instant. Je préfère établir des stations maintenant quitte à être plus "large" et bénéficier de la souplesse à l'aménagement du jardin. Quitte à surdimensionner aujourd'hui les besoins, on sait jamais. L'avantage de cette souplesse est aussi le caractère évolutif, permis par le KNX.

Alors les 200m de tuyau que je décris correspondent à la longueur du périmètre de la surface à arroser. Je vais entourer ce périmètre, correspondant à 200m de tuyaux et installer des stations dessus. Quand tu parles de linéaire, c'est en fait la longueur totale du tuyau en un seul morceau, sans compter les éventuels prolongements qui pourraient partir des stations. Je ne sais pas si je suis très clair, mais en gros, ces stations seront obligatoirement sur les extrémités du terrain, branchées au tuyau enterré au niveau des limites de terrain.


Le système centralisé que tu décris avec un actionneur ON/OFF dans la maison à 10 sorties (par exemple si j'ai 10 électrovannes, donc 10 stations) m'oblige à poser plus d'1 km de câble (linéaire cette fois). Niveau prix, je ne m'y retrouve pas forcément par rapport à la solution des modules déportés à mon avis. Comme tu m'as conseillé par contre, je vais effectivement n'utiliser qu'un transfo pour le câble en 24V (les électrovannes ne fonctionneront pas toutes en même temps).


1. Après réflexion, je pense utiliser les actionneurs bons marchés de Medbenk, pour piloter 2 stations à chaque fois. On a une solution mi-déportées, mi-centralisée comme ça !

2. Ensuite, je pense utiliser cette interface afin d'interpréter les impulsion d'un débitmètre bon marché. Pouvez-vous me confirmez que c'est de ce type d'interface dont j'ai besoin pour récupérer les impulsions ? 
Comme vous dites, si c'est pour ne vérifier que la fermeture/ouverture effective de la vanne, il me suffira uniquement de détecter la présence d'eau le débit précis important peu, et les débitmètres précis étant très chers ! Le débitmètre bon marché ne me servira qu'à la détection du flux du coup.
Ce que je ne souhaite absolument pas, c'est penser qu'une partie est bien arrosée alors que l'EV est bloquée fermée en été. Idem si une EV reste bloquée ouverte, du terrain ne sera pas arrosé.


En tout cas je vous remercie pour le temps que vous passez à me répondre, j'ai déjà bien modifié mon postulat de départ et pu me faire une liste des composants à acheter pour la confection d'une première station. (transfo, l'actionneur de Medbenk, l'interface contact sec un peu plus haut pour un débitmètre, une EV et un débitmètre).


Merci à vous !
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#9
Non l'ABB US/U n'est pas capable de compter les impulsions. Cet actionneur ne pourra qu'interpréter si un contact est ouvert ou fermé.
Il te faut un module type Hager TXE773 qui soit capable de convertir des impulsions de contacts secs en volumes et débits mais là on est dans une autre gamme de prix.

Attention aussi aux longueurs de câbles entre l'actionneur en 24V et l'électro-vanne qui peuvent avoir suffisamment de résistance pour ne plus avoir le voltage nécessaire à modifier l'état de l'électro-vanne.

J'ai fait une recherche Google avec comme mot clef Medbenk .... le résultat est sans appel : "aucune correspondance trouvée" ... donc soit il y a une faute d'orthographe soit c'est du matériel de tellement mauvaise qualité que même google ne répertorie pas cette marque !!!!

PS: une EV ouverte = arrosage lancé et une EV fermée = pas d'arrosage.
Le perfectionnement de soi et l'accession à sa légende personnelle passe obligatoirement par le partage de son savoir et de son expérience avec les profanes en demande d'initiation. (R. Bach)
Répondre
#10
(05/02/2021, 16:07:03)hatchepsout a écrit : Le système centralisé que tu décris avec un actionneur ON/OFF dans la maison à 10 sorties (par exemple si j'ai 10 électrovannes, donc 10 stations) m'oblige à poser plus d'1 km de câble (linéaire cette fois).

Concernant le 1 km, non car tu as des cables electriques qui sont en 7 (ou plus) fils qui sont utilisé justement pour ces cas la en arrossage.
Tu verras que tu auras tendance à regrouper les departs de tes electrovannes pour des raisons de cout (regard, raccord, vanne de coupure, etc...), d'esthétique (un regard n'est pas forcement beau), etc... 

Avec un module On/Off, tu coupes seulement la phase (je parlerai plutot de + dans le cas du 24v). donc tu peux cabler 6 electrovannes avec seulement 7 fils. C'est ce qu'utilise les pro pour cabler les électrovannes.

Deuxièment, attention, en arrossage, comme le materiel est enterré dans un regard, il est pas rare qu'il soit sous l'eau ou dans un milieu très humide, qu'il y ai de la terre autours (même en prenant toute les précaution), et donc le materiel d'arrossage automatique souffre (mais il est prévu pour cela (hors vanne de coupure de station individuelle qui sont je trouve peu résistante)).
Le materiel KNX est de bonne qualité est solide mais jusqu'à une certaine limite. Je doute qu'il apprécie un séjour dans l'eau en cas de fuite de l'électrovanne ou de passé plusieurs mois dans la terre.


Donc bien réfléchir à tout cela.
Répondre
#11
(05/02/2021, 22:02:40)pollux06 a écrit : J'ai fait une recherche Google avec comme mot clef Medbenk .... le résultat est sans appel : "aucune correspondance trouvée" ... donc soit il y a une faute d'orthographe soit c'est du matériel de tellement mauvaise qualité que même google ne répertorie pas cette marque !!!!

Pollux06, Medbenk, c'est le nom de l'auteur du message et non le nom d'une marque.

La chaudière chauffe trop ?  Big Grin

Bonne soirée !
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#12
Personnellement j’ai choisi d’avoir toutes les 9 électrovannes dans mon local piscine et d’alimenter les zones et types s’arroge avec des tuyaux pvc partant des électrovannes vers les arroseurs
Cela fonctionne parfaitement et la partie alimentation en eau et la partie actionneur Knx et bien accessible et sécurisée
Les filtres avant les électrovannes seraient bien bien
Aucun souci à part un solénoïde qui avait lâché en 6 ans
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#13
Bonsoir à tous, et merci pour vos messages !

(05/02/2021, 22:02:40)pollux06 a écrit : Non l'ABB US/U n'est pas capable de compter les impulsions. Cet actionneur ne pourra qu'interpréter si un contact est ouvert ou fermé.
Il te faut un module type Hager TXE773 qui soit capable de convertir des impulsions de contacts secs en volumes et débits mais là on est dans une autre gamme de prix.
Merci je ne savais pas quoi chercher, effectivement c’est autre chose. Je prends donc ceci pour le départ à la pompe ! Je vais continuer mes recherches afin de trouver quelque chose de plus approprié pour vérifier l’état des EV. Siemens a quelque chose qui pourrait correspondre (détection de flux ou non) mais le prix n’est jamais affiché...

(05/02/2021, 22:02:40)pollux06 a écrit : Attention aussi aux longueurs de câbles entre l'actionneur en 24V et l'électro-vanne qui peuvent avoir suffisamment de résistance pour ne plus avoir le voltage nécessaire à modifier l'état de l'électro-vanne.
J’ai pensé d’instinct à la même chose mais en me référant au tableau des pertes de charge, un section de 4mm2 pourrait convenir pour l’usage...

(05/02/2021, 22:02:40)pollux06 a écrit : J'ai fait une recherche Google avec comme mot clef Medbenk .... le résultat est sans appel : "aucune correspondance trouvée" ... donc soit il y a une faute d'orthographe soit c'est du matériel de tellement mauvaise qualité que même google ne répertorie pas cette marque !!!!
Désolé je faisais référence directement à celui qui m’avait donné la référence, je voulais parler de celui-ci : https://www.eibmarkt.com/cgi-bin/eibmark...ew/N760265

(05/02/2021, 22:02:40)pollux06 a écrit : PS: une EV ouverte = arrosage lancé et une EV fermée = pas d'arrosage.
Oui, ça aurait été simple comme ça mais je ne souhaite pas utiliser de ballon si possible, je devrai donc actionner la pompe ET ouvrir une EV puisque la pompe ne fonctionnant pas lors d’une chute de pression. (Sauf pour remplir les ballons pour le sanitaire)

(06/02/2021, 00:02:13)Octhib a écrit :
(05/02/2021, 16:07:03)hatchepsout a écrit : Le système centralisé que tu décris avec un actionneur ON/OFF dans la maison à 10 sorties (par exemple si j'ai 10 électrovannes, donc 10 stations) m'oblige à poser plus d'1 km de câble (linéaire cette fois).

Concernant le 1 km, non car tu as des cables electriques qui sont en 7 (ou plus) fils qui sont utilisé justement pour ces cas la en arrossage.
Tu verras que tu auras tendance à regrouper les departs de tes electrovannes pour des raisons de cout (regard, raccord, vanne de coupure, etc...), d'esthétique (un regard n'est pas forcement beau), etc... 

Avec un module On/Off, tu coupes seulement la phase (je parlerai plutot de + dans le cas du 24v). donc tu peux cabler 6 electrovannes avec seulement 7 fils. C'est ce qu'utilise les pro pour cabler les électrovannes.

Je te rejoins totalement sur les raisons ! Surtout que c’est un regard hors sol que je comptais mettre pour éviter les problèmes que tu décris plus bas...
Je n’ai pas pensé à cette possibilité effectivement et je vais donc me tourner vers ces câbles qui pourraient faire l’affaire sur les plus longues distances, ainsi qu’un autre avec moins de brins sur les derniers, c’est top !

(06/02/2021, 00:02:13)Octhib a écrit : Deuxièment, attention, en arrossage, comme le materiel est enterré dans un regard, il est pas rare qu'il soit sous l'eau ou dans un milieu très humide, qu'il y ai de la terre autours (même en prenant toute les précaution), et donc le materiel d'arrossage automatique souffre (mais il est prévu pour cela (hors vanne de coupure de station individuelle qui sont je trouve peu résistante)).
Le materiel KNX est de bonne qualité est solide mais jusqu'à une certaine limite. Je doute qu'il apprécie un séjour dans l'eau en cas de fuite de l'électrovanne ou de passé plusieurs mois dans la terre.


Donc bien réfléchir à tout cela.

Avec cette nouvelle perspective et le caractère compliqué des débitmètres, ça me pousse à centraliser maintenant. C’est beaucoup plus simple.

Comment se prévaloir simplement des défauts des électrovannes du coup ? Ça n’est jamais arrivé de s’apercevoir trop tard du défaut de l’une alors que les plantations ont souffert du manque d’eau ?

Merci à vous tous !
Répondre
#14
(06/02/2021, 00:25:16)richardpub a écrit : Personnellement j’ai choisi d’avoir toutes les 9 électrovannes dans mon local piscine et d’alimenter les zones et types s’arroge avec des tuyaux pvc partant des électrovannes vers les arroseurs
Cela fonctionne parfaitement et la partie alimentation en eau et la partie actionneur Knx et bien accessible et sécurisée
Les filtres avant les électrovannes seraient bien bien
Aucun souci à part un solénoïde qui avait lâché en 6 ans

Oui j’aurais aimé faire partir les départs des zones au même endroit ça aurait grandement facilité les choses !
Malheureusement les cuves d’eau sont à l’extérieur, et afin de prendre de l’avance sur l’aménagement du jardin je profite que le périmètre du tour du terrain soit creusé pour l’encercler d’un seul tuyaux de 32 et y brancher des électrovannes pour faire partir les zones...
Répondre
#15
(06/02/2021, 00:31:01)hatchepsout a écrit :  
Comment se prévaloir simplement des défauts des électrovannes du coup ? Ça n’est jamais arrivé de s’apercevoir trop tard du défaut de l’une alors que les plantations ont souffert du manque d’eau ?

Bonsoir,

Il est pratiquement impossible de gérer tout les cas de panne :
- Panne de l'alimentation 24v
- Anomalie sur la pompe (ou réduction de la puissance de celle ci suite à une anomalie)
- Gouttes à goutte percée ou goutteur qui saute sous la pression (je ne te parle pas des chiens qui tirent sur les tuyaux pour jouer ou boire),
- Panne du solenoide (la pastique qui est alimenté en 24v et qui ouvre ou ferme l'electrovanne.
- Fils qui prend l'eau (le connecteur étanche n'est plus étanche) et mets en defaut l'alimentation 24volt
- déreglement des tetes des arrosseurs
- etc....

Bref, le plus simple pour moi est :
1) d'observer ce qui se passe dans ton jardin. Perso, j'habite en Provence et même en été, par 40°, si il y a une panne, tu t'en aperçois assez vite et avant que cela soit catastrophique (les goutteurs qui fuit au bruit, celui qui ne marche pas en faisant une inspection en début de saison, en testant les arrosseurs deux ou trois fois par an (car souvent ils marchent la nuit)), etc...)
2) en mettant un compteur au départ avec une alerte par logique si n'a pas évolué ou pas suffisamment.
3) avoir une alim 24v de rechange (ce n'est pas le prix que cela coute et une panne arrivera toujours au mauvais moment)
4) et enfin encore en observant comment ton jardin évolue.

Le plus dur dans l'arrosage est plus de gérer les temps d'arrosage en fonction des conditions (pour ne pas trop arroser ou pas assez) et ca, cela peut faire plus de dégat.
Répondre
#16
Comme te le dis Octhib, le plus dur est d'arriver à la bonne dose d'arrosage : trop ça pourri sur pied et pas assez ça crève.

Perso j'ai automatisé énormément de choses dans ma maison à tel point qu'elle est pratiquement devenue une maison témoin pour la démonstration des produits d'un importateur Français de marques allemandes ...... mais pour l'arrosage j'ai laissé cette gestion à une bonne centrale d'arrosage Rainbird qui fait parfaitement le taf sur une douzaine d'électrovannes et ce pour le prix d'un simple actionneur 6 voies.

Un tour toutes les semaines au fond du jardin pour vérifier l'absence d'anomalies et je n'ai rien d'autre à faire si ce n'est couper en automne, remettre en route début mai et ensuite ajuster une fois par semaine le % d'arrosage global jusqu'à fin juin. Au total la gestion proprement dites de l'arrosage me prend au max 2h par an. L'entretien de l'hydraulique (buses, asperseurs, goutte à goutte, .....) en échange me prend beaucoup plus de temps mais ce sera exactement la même chose avec un système KNX.

En échange j'ai mis l'accent sur la gestion du surpresseur et du ballon tampon qui eux sont monitorés en KNX.

Si j'ai opté pour une solution simple et éprouvée, c'est aussi que tout simplement je n'avais pas de possibilité de mesurer les quantités d'eau de pluie via le KNX. La centrale elle avait son propre détecteur (option à 25€) et savait parfaitement gérer le temps d'arrosage nécessaire en fonction de l'éventuelle quantité de pluie...... quand à mettre sur le bus KNX, un pyranomètre plus des capteurs d'humidité du sol sur 10.000m² .... ce n'était pas concevable au niveau du coût.
Le perfectionnement de soi et l'accession à sa légende personnelle passe obligatoirement par le partage de son savoir et de son expérience avec les profanes en demande d'initiation. (R. Bach)
Répondre
#17
Bonjour
Tu peux mettre des pressostats à la place des débimètres
Répondre
#18
Bonsoir tout le monde,

(06/02/2021, 00:54:13)Octhib a écrit : Bonsoir,

Il est pratiquement impossible de gérer tout les cas de panne :
- Panne de l'alimentation 24v
- Anomalie sur la pompe (ou réduction de la puissance de celle ci suite à une anomalie)
- Gouttes à goutte percée ou goutteur qui saute sous la pression (je ne te parle pas des chiens qui tirent sur les tuyaux pour jouer ou boire),
- Panne du solenoide (la pastique qui est alimenté en 24v et qui ouvre ou ferme l'electrovanne.
- Fils qui prend l'eau (le connecteur étanche n'est plus étanche) et mets en defaut l'alimentation 24volt
- déreglement des tetes des arrosseurs
- etc....

Bref, le plus simple pour moi est :
1) d'observer ce qui se passe dans ton jardin. Perso, j'habite en Provence et même en été, par 40°, si il y a une panne, tu t'en aperçois assez vite et avant que cela soit catastrophique (les goutteurs qui fuit au bruit, celui qui ne marche pas en faisant une inspection en début de saison, en testant les arrosseurs deux ou trois fois par an (car souvent ils marchent la nuit)), etc...)
2) en mettant un compteur au départ avec une alerte par logique si n'a pas évolué ou pas suffisamment.
3) avoir une alim 24v de rechange (ce n'est pas le prix que cela coute et une panne arrivera toujours au mauvais moment)
4) et enfin encore en observant comment ton jardin évolue.

Le plus dur dans l'arrosage est plus de gérer les temps d'arrosage en fonction des conditions (pour ne pas trop arroser ou pas assez) et ca, cela peut faire plus de dégat.

Merci, je vais suivre ces sages paroles. Je vais uniquement me servir des données en sortie de pompe et faire les alertes logiques. Ça reste une validation indépendante du bon fonctionnement des EV, je trouve que c'est un excellent compromis !


(06/02/2021, 14:42:00)pollux06 a écrit : Comme te le dis Octhib, le plus dur est d'arriver à la bonne dose d'arrosage : trop ça pourri sur pied et pas assez ça crève.

Perso j'ai automatisé énormément de choses dans ma maison à tel point qu'elle est pratiquement devenue une maison témoin pour la démonstration des produits d'un importateur Français de marques allemandes ...... mais pour l'arrosage j'ai laissé cette gestion à une bonne centrale d'arrosage Rainbird qui fait parfaitement le taf sur une douzaine d'électrovannes et ce pour le prix d'un simple actionneur 6 voies.

Un tour toutes les semaines au fond du jardin pour vérifier l'absence d'anomalies et je n'ai rien d'autre à faire si ce n'est couper en automne, remettre en route début mai et ensuite ajuster une fois par semaine le % d'arrosage global jusqu'à fin juin. Au total la gestion proprement dites de l'arrosage me prend au max 2h par an. L'entretien de l'hydraulique (buses, asperseurs, goutte à goutte, .....) en échange me prend beaucoup plus de temps mais ce sera exactement la même chose avec un système KNX.

En échange j'ai mis l'accent sur la gestion du surpresseur et du ballon tampon qui eux sont monitorés en KNX.

Si j'ai opté pour une solution simple et éprouvée, c'est aussi que tout simplement je n'avais pas de possibilité de mesurer les quantités d'eau de pluie via le KNX. La centrale elle avait son propre détecteur (option à 25€) et savait parfaitement gérer le temps d'arrosage nécessaire en fonction de l'éventuelle quantité de pluie...... quand à mettre sur le bus KNX, un pyranomètre plus des capteurs d'humidité du sol sur 10.000m² .... ce n'était pas concevable au niveau du coût.

Salut Pollux, merci pour ce retour d'expérience.
Le fait de pouvoir plus simplement régler une quantité d'eau en fonction des surfaces et de l'hygrométrie et gérer de petites zones indépendantes (pouvant changer dans une saison), voire même gérer des situation plus critiques dans certains cas exceptionnels me motive. Je trouve que la gestion en KNX est beaucoup plus souple sur les paramètres et l'agrégation de plusieurs donnée bien utiles (prévisions météo, hygrométrie, pluviométrie, retour d'infos...) plus qu'un temporisateur disons. Alors certes, je fantasme peut-être un peu trop sur la richesse des algorithmes qui vont gérer l'irrigation mais quitte à gérer plusieurs pompes et réserves en optimisant les usages en KNX, autant y ajouter l'irrigation en elle-même...

Par contre, je suis curieux...
  • Pour gérer cette finesse du trop ou pas assez, tu utilises exclusivement des hygromètres ? Comment te décides-tu à incrémenter les temps d'arrosage et fonction de quel(s) paramètres ?
  • Quel est le rôle de la gestion en KNX du tampon et surpresseur et quel influence cela e t-il sur l'irrigation, et par quels moyens du coup ? 

Bonne semaine à vous tous !
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#19
(07/02/2021, 23:39:54)hatchepsout a écrit : Bonsoir tout le monde,

.........................

Par contre, je suis curieux...
  • Pour gérer cette finesse du trop ou pas assez, tu utilises exclusivement des hygromètres ? Comment te décides-tu à incrémenter les temps d'arrosage et fonction de quel(s) paramètres ?
  • Quel est le rôle de la gestion en KNX du tampon et surpresseur et quel influence cela e t-il sur l'irrigation, et par quels moyens du coup ? 

Bonne semaine à vous tous !

Pour répondre à tes questions :

Je n'utilise aucun hygromètre.Tout se fait à l'impression visuelle saupoudrée de bon sens paysan.
Cela fait maintenant près de 10 ans que j'habite la même maison et donc je connais parfaitement ma propriété y compris sa végétation. Il a fallu au départ procéder par tâtonnements pour connaitre les volumes d'eau nécessaires à chaque type de plantation. Ce volume d'eau est ce que je nomme la base 100%.
Comme je suis dans le sud de la France, nous avons de la rosée matinale jusqu'à la mi-juin. Cette quantité d'eau apportée par la rosée va en diminuant graduellement de début avril à la mi-juin. C'est pour cette raison que lors de la remise en eau de l'irrigation je la règle à environ 20% et je l'augmente graduellement jusqu'à atteindre 100% à la fin du mois de juin puis, ensuite à partir de mi-septembre je la décrémente graduellement jusqu'à fin octobre date à laquelle j'arrête l'irrigation.
Bien entendu si je me rends compte que visuellement les espaces gazonnés devant la terrasse jaunissent ou même ont une carence de pousse alors j'augmente l'arrosage de 10% et en 24h tout est compensé.
De même si on a un printemps particulièrement sec ou alors une période de mistral qui dessèche tout.

Concernant le rôle du KNX dans la gestion hydraulique, il faut savoir que je ne suis pas raccordé à l'eau de ville. Toute mon eau y compris pour la maison provient d'un forage et donc comme cette ressource n'est pas illimitée, je dois la gérer pour satisfaire les besoins par ordre de priorité.
Le schéma est le suivant :
  1. L'eau est puisée par une pompe à 80m de profondeur puis est stockée dans une cuve d'environ 10 mètres cubes. Le niveau de cette cuve est monitorée par un sondeur à ultrason KNX (ELSNER SO250) qui me permet de connaitre à tout moment le niveau de remplissage.
  2. Une seconde cuve de 5000 litres est alimentée en gravitaire par la cuve de stockage du forage. Cette seconde cuve est elle aussi monitorée en KNX et ne dessert que l'habitation via un surpresseur monophasé et un ballon tampon. La vanne de remplissage de cette seconde cuve est commandée par un actionneur KNX qui fait en sorte que la cuve secondaire ait toujours de quoi fournir de l'eau pendant au moins 3 jours. La consommation d'eau de la maison est monitorée par un Hager TXE773 qui me permet de connaitre la conso d'eau froide et d'ECS quotidienne.
  3. Sur la cuve de stockage forage, il y a un second surpresseur et un ballon tampon qui fourniront de l'eau pour tout ce qui est extérieur : irrigation, piscine, robinets, .....
Il y a donc des priorités que j'ai fixé arbitrairement :
  • L'alimentation de la cuve habitation est prioritaire en journée. Elle ne peut se faire de nuit durant la période d'irrigation
  • Si la cuve secondaire est en remplissage le surpresseur triphasé est coupé pour éviter les phénomènes de cavitation et d'aspiration inversée.
  • A partir de 13h le remplissage automatique de la piscine est coupé si le niveau de la cuve forage est insuffisant pour assurer 100% de l'irrigation nocturne (environ 7000 litres).
  • En hiver automatiquement le surpresseur triphasé est coupé car toute la tuyauterie d'irrigation a été vidangée (protection gel)
  • En été si de nuit, le vent est trop violent alors une partie de l'irrigation est mise en stand-by (on ne conserve que le goutte à goutte)
  • En cas de pluie suffisante, la loi dites des 13h est annulée puisqu'il n'y aura pas d'irrigation.
  • Si le niveau d'eau de la cuve forage est inférieur à 50% et n'augmente pas dans les 3h alors tout ce qui est extérieur est coupé et l'eau de cette cuve sera réservée pour alimenter la cuve habitation.
Comme je te disais ... juste du bon sens.
Le perfectionnement de soi et l'accession à sa légende personnelle passe obligatoirement par le partage de son savoir et de son expérience avec les profanes en demande d'initiation. (R. Bach)
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#20
Bonsoir !

Merci pour ces précisions.

Le bon sens paysan, certes, mais j'espère justement grâce à une gestion de l'irrigation un peu plus fine, éviter les mauvaises interprétations que je peux faire de la situation globale du jardin. Si je peux éviter de faire un planning tous les jours afin de ré-ajuster l'irrigation par rapport aux prévisions et à la situation météo changeante j'achète ! Surtout que je ne peux pas forcément vérifier sur la continuité l'efficacité de l'arrosage toutes les semaines. Au niveau du cout aussi, ça me parait équivalent d'acheter un actionneur 12 voies ou une bonne centrale d'arrosage, (qui elle aura son lot d'accessoires et protocoles propriétaires dont je suis maintenant vacciné souhaitant offrir quelque chose d'évolutif...


Nous avons à peu près le même fonctionnement du système d'irrigation (cuves 15m3 et forage) à la différence que j'estime le forage inépuisable. Voici un schéma repensé du système d'irrigation. Les station ne comportant maintenant plus qu'une électrovanne. 
.pdf   Plan de l'installation d'irrigation.pdf (Taille : 66,41 Ko / Téléchargements : 7)

Je vois que tu as utilisé un débitmètre à impulsion et le fameux Hager TXE773. Lorsqu'on possède un débitmètre électromagnétique, saurais-tu quel module KNX pourrait récupérer l'info d'un signal 4-20mA ou 0-10V ? Un Quad Plus fait l'affaire ? (https://www.electro-domotique.fr/capteur...quadp.html)


Ton installation reste quand même impressionnante et attise ma curiosité :
- Tu n'es pas relié à l'eau de la ville par choix ?
- Pour l'eau sanitaire, comment la traites-tu ? Est-elle chargée en impureté ? N'est-elle pas trop dure ?


En tout cas, je reste admiratif des installations de ce type, on ne s'ennuie pas ici !


Bonne fin de soirée !
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#21
Personnellement, j'étais comme toi avec forage et réserve de 10 M3, Mais depuisl'an dernier j'ai shunté la réserve, car l'été au bout de 2 jours il n'y avait d'eau dans la réserve et avant de remplir avec l'eau des toitures, il n'y avait quasiment jamais d'eau pendant l'été, et pour éviter de pomper du forage vers la réserve, puis pomper de la réserve vers l'arrosage, j'arrose maintenant directement avec le forage qui m'alimente aussi toute la maison toute la maison
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#22
(10/02/2021, 00:07:01)hatchepsout a écrit : ................
Ton installation reste quand même impressionnante et attise ma curiosité :
- Tu n'es pas relié à l'eau de la ville par choix ?
- Pour l'eau sanitaire, comment la traites-tu ? Est-elle chargée en impureté ? N'est-elle pas trop dure ?
Je suis en pleine campagne et jusque dans les années 2000 nous n'avions pas de possibilité d'être raccordé à l'eau de ville. Comme le forage fonctionnait bien on est resté sur le même système d'autant plus que l'eau du forage est une eau de source très pure qui autrefois était même mise en bouteille et commercialisée.
Comme toute eau de forage elle contient des impuretés mais elle est filtrée à 10 microns.
Concernant la dureté de l'eau, le calcaire est neutralisé par le passage dans un filtre à silicophosphate.

Voici le schéma de distribution hydraulique :

[Image: schema_hydraulique.jpg]
Le perfectionnement de soi et l'accession à sa légende personnelle passe obligatoirement par le partage de son savoir et de son expérience avec les profanes en demande d'initiation. (R. Bach)
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#23
(10/02/2021, 00:25:19)richardpub a écrit : Personnellement, j'étais comme toi avec forage et réserve de 10 M3, Mais depuisl'an dernier j'ai shunté la réserve, car l'été au bout de 2 jours il n'y avait d'eau dans la réserve et avant de remplir avec l'eau des toitures, il n'y avait quasiment jamais d'eau pendant l'été, et pour éviter de pomper du forage vers la réserve, puis pomper de la réserve vers l'arrosage, j'arrose maintenant directement avec le forage qui m'alimente aussi toute la maison toute la maison
C'est vrai que ce serait plus efficace comme cela. Surtout qu'avec les cuves et le système de siphons, l'eau de pluie ne pourra apporter que 5000L en une fois.
Cependant, les cuves nous apportent quelques avantages car l'eau du forage est très chargée en sable (l'hydrocyclone laisse passer quelques particules), en quartz très fin (que l'hydrocyclone laisse passer) et en boues très fines (un filtre de 90microns se colmate en quelques centaines de litres). Les cuves servent aussi et surtout à la décantation de cette eau, et de fait, de filtre.

(10/02/2021, 15:36:29)pollux06 a écrit : Je suis en pleine campagne et jusque dans les années 2000 nous n'avions pas de possibilité d'être raccordé à l'eau de ville. Comme le forage fonctionnait bien on est resté sur le même système d'autant plus que l'eau du forage est une eau de source très pure qui autrefois était même mise en bouteille et commercialisée.
Comme toute eau de forage elle contient des impuretés mais elle est filtrée à 10 microns.
Concernant la dureté de l'eau, le calcaire est neutralisé par le passage dans un filtre à silicophosphate.
Je vois. Effectivement très pure comparée à l'eau du robinet pour tout ce qui est polluant c'est le graal, mais avec quelques impuretés bactériologiques de mémoire qui doivent être inévitables et une dureté élevée... En tout cas au goût elle est vraiment bonne, c'est sûr !
En comparaison j'ai gouté de l'eau traitée à l'UV provenant d'un forage et j'ai trouvé ça vraiment mauvais !

Merci pour ces infos, je ne manquerai pas de vous tenir informé de l'avancée de l'installation.
J'ai trouvé un fournisseur qui n'a pas l'air avare en materiel hydraulique : "Autosen". J'y ai trouvé des débitmètres, des sondes de niveau hydrostatique, des manomètres... Tous renvoient un signal analogique 4 à 20mA donc je pense que couplé à un Quad Plus ça devrait bien fonctionner ?


Bonne journée,
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