(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Non pas besoin de suivre à la lettre la norme, je suis en rénovation d'une 1920. Mais je veux être assez carré en cas de revente ect..
Tu as raison car c'est la mode des nouveaux diagnostics ![/quote]
(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Pour l'histoire des disjoncteurs différentiels et des interrupteurs différentiel je ne connaissais pas ces derniers... quel est la différence fondamentale entre les deux? hormis le coût plus élevé des premiers.
Un disjoncteur différentiel assure :
- d'une part, la protection des circuits contre les surcharges et les court-circuits
- d'autre part la protection des personnes contre les risques de contacts indirects et directs (lorsque sa sensibilité est inférieure ou égale à 30 mA)
Un interrupteur différentiel assure uniquement la protection des personnes contre les risques de contacts indirects et directs (lorsque sa sensibilité est inférieure ou égale à 30 mA) mais comme, immédiatement en aval (c'est à dire dans le même tableau), tu installes en amont de chaque départ un disjoncteur divisionnaire qui assure la protection des circuits contre les surcharges et les court-circuits, il est inutile d'assurer deux fois cette même fonction surtout que ça augmente le coût du tableau.
La NF C 15-100 n'impose pas l’installation de disjoncteurs différentiels (mais de DDR = Dispositif Différentiel à courant Résiduel) même si on en voit toujours sur les schémas types des fabricants ; lorsque tu vois les tarifs en comprends la raison !
(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Ok pour sèche linge et lave linge. Pour l'histoire du DDR d type A c'est juste que la cuisine (frigo, congelateur, four...) et la buanderie (lave linge, sèche linge) seront dans l'extension et que cela me semblait plus logique de les grouper du coup.
Ce n'est pas interdit mais le problème c'est que si tu as un problème d'isolement sur un des appareils, le DDR s'ouvre et coupe le congélateur même s'il n'est pas en cause.
(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Pour pour le 10A sur les Volets en 24V. Je pensais bien que le 2A serait un peu juste.
De toute façon il est illusoire de croire que dans les installations domestiques le disjoncteur protège le récepteur contre les surcharges ; il protège la ligne et c'est tout.
La protection des surcharges est différente dans les installations industrielles car on adapte le type de courbe du disjoncteur à la charge ; on peut donc avoir un disjoncteur qui accepte une pointe d'intensité à la mise sous tension (sans déclencher) tout en assurant une protection contre les surcharges en régime permanent. En installation domestique c'est de la courbe C et ./
Par ailleurs, tout moteur de volet digne de ce nom dispose d'une protection thermique et d'une mesure de courant (de couple) qui permet d’arrêter le mouvement si le volet rencontre un obstacle ou s'il doit fournir un couple trop important suite à un blocage mécanique.
(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Sinon, concernant les autres volets (220V), penses-tu que ce soit judicieux de les grouper sur le même disjoncteur?
Juste pour dire, en France la tension nominale (ou assignée) phase-neutre est de 230 v depuis le 1er janvier 1996
5 volets sur un disjoncteur ce n'est vraiment pas un problème (j'ai le cas chez moi)
(29/06/2017, 19:22:43)Kevlille a écrit : Encore merci pour ton aide
De rien c'est le principe des forums, on demande mais lorsqu'on peut, on donne également !
Au fait, je mettrais la chaudière seule sur son disjoncteur.